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Atelier Signe avec Bébé

Au courant du mois de septembre dernier, juste avant de reprendre mon travail, nous avons pu profiter d’un atelier de communication gestuelle avec bébé dans notre boutique préféré Api Napi. En l’espace de deux heures, à l’aide de jeux de main, de chansons et de la langue des signes, nous avons appris de nombreux mots utiles à notre communication avec bébé.

Le défi était de retenir cinq mots, parmi tout ceux que nous avions appris, et de les signer systématiquement à bébé lorsque l’on utilise ces mots dans la vie de tous les jours. Nous avions choisi « Bonjour », « Merci », « Manger », « Eau » et « Lait ». Il s’agissait pour nous de montrer à Little Miss Sunshine comment communiquer avant de parler et de lui faire exprimer ses premières envies.

Moins de deux mois plus tard, le premier signe apparaissait dans le langage de Little Miss Sunshine. Je ne m’y attendais tellement pas, que j’ai mis plusieurs minutes à réaliser que ma fille, qui venait de me voir boire de l’eau à la bouteille, me demandait de l’eau. Ce fut un grand moment d’émotion et de joie. Nous ne signions pas pour rien. Elle avait compris le principe!

Depuis nous introduisons régulièrement d’autres signes dans notre discours à Little Miss Sunshine. Voici le site que nous utilisons pour ajouter des mots à notre vocabulaire. Il y a un thème qui reprend tous les signes utiles pour signer avec bébé, mais on peut également piocher dans les autres thèmes.

Très peu de signes sont encore ressorti dans le langage de Little Miss Sunshine, mais entre les mots qu’elle prononce déja, les bruitages qu’elle fait et qui correspondent souvent à quelque chose de particulier et les quelques signes qu’elle a intégré, nous réussissons déja à bien communiquer avec elle.

Je trouve que la communication gestuelle est juste géniale! Pour notre prochain bébé, c’est sûr, je m’y mettrais dès la naissance pour lui permettre d’intégrer plus de signes plus rapidement et communiquer avec lui dès que possible.

Et vous, comment communiquez-vous avec bébé?

Lingerie d’allaitement

Une bonne lingerie d’allaitement, confortable et esthétique est indispensable pour un allaitement serein. Voilà déja plus d’un an que j’allaite Little Miss Sunshine, et des marques de lingerie d’allaitement, j’en ai essayé beaucoup et j’ai souvent été déçue.

En ce qui me concerne, je trouve l’esthétique importante. Ca n’est pas tout d’allaiter longtemps, mais on a le droit de se sentir femme également. Pour moi, c’est un premier critère de choix. Le prix également doit être raisonnable, je trouve que j’abime mes soutiens-gorges beaucoup plus vite depuis que j’allaite. Enfin, et je pense que c’est mon principal critère de choix, c’est le soutien du soutien-gorge. En effet, pour beaucoup de lingerie que j’ai testé au début de mon allaitement, le soutien faisait le tour du sein. Et je dois dire que lorsque en quelques heures, entre le moment de la tétée et la tétée suivante, le sein peut doubler de volume, ça peut devenir extrêmement douloureux. L’idéal à mon avis consiste en un soutien en demi-lune qui laisse toute la place au sein pour s’épanouir.

Cache coeur collection Lisa

J’ai trouvé la marque qui rassemblait tous ces critères. Et depuis près d’un an, je lui suis fidèle: : Cache coeur. Leur lingerie est très agréable à porter et en plus très pratique à utiliser – un système d’aimant permet une ouverture et une fermeture très rapide au moment de la tétée que même Little Miss Sunshine a très vite appréhendé.

Et vous, quels sont vos critères pour votre lingerie d’allaitement?

Malade avec Bébé

Voilà quelque chose qui ne m’était pas encore arrivé jusqu’ici. Au début de la semaine dernière, j’ai été terrassée  par 40° de fièvre. Bien évidement, ça ne pouvait que tomber sur mon jour de repos durant lequel je profite habituellement avec délectation de Litte Miss Sunshine.

Toute la nuit, j’ai été brûlante de fièvre, au point que Papa Lou n’a pas réussi à dormir et moi à sortir de mon pseudo-coma fiévreux. A 7h du matin, impossible de bouger. J’avais des courbatures partout, ma tête me faisait affreusement souffrir, même ouvrir les yeux était une torture. Nous avons de suite contacté SOS Médecin. Bilan: angine. Mais Papa Lou a dû partir travailler…

Le plus difficile a été de m’occuper de Little Miss Sunshine. Car il faut bien voir que si pour moi c’était une torture de bouger le moindre muscle, elle était en pleine forme. Heureusement, elle a bien dormi – jusqu’à 10h! un vrai miracle – et a été particulièrement sage toute la journée.

J’ai somnolé sur le canapé pendant toute la journée, Little Miss Sunshine au pied du canapé avec ses jouets. Je pense qu’elle a senti que j’étais malade. Je ne l’ai jamais vu aussi calme et attentionné. Régulièrement, toutes les vingt minutes environ, elle venait vérifier que j’allais bien en me faisant un câlin ou en me donnant un jouet. Elle a pris son biberon toute seule pour la première fois.

Heureusement, à midi, ma belle-soeur est passé à la maison pour donner à manger à Little Miss Sunshine, la changer, l’habiller et me chercher mes médicaments. Elle a été mon sauveur de la journée, il faut bien l’avouer!

Cette première expérience me pousse à me dire qu’il faut trouver une solution d’urgence en cas de maladie des parents avant que cela n’arrive. Pour ma part, je n’y avais pas du tout pensé jusqu’ici. C’est une erreur que je ne ferai plus!

Être Maman

Chacune a sa propre vision de la maternité. Chacune vit sa maternité différemment. Pas forcément en accord avec sa vision première. Confrontés à la réalité d’une naissance, les avis changent. Et finalement on ne fait pas toujours comme on le veut, mais surtout comme on peut au moment où on est confronté au problème.

Mais là n’est pas mon propos. J’avais envie de parler de l’acceptation par les autres mères qu’on n’ait pas la même vision qu’elles. Loin de moi l’idée de juger la manière dont chacune vit sa maternité, bien au contraire. Mais il y a bien une chose qui me dérange: celles qui pensent que la maternité est un moule dans lequel on doit rentrer.

Récemment, j’ai été plusieurs fois confronté à ce type de jugement. Je me suis sentie bien désemparée et je dois bien avouer que je le suis encore. Cela m’est arrivé avec une collègue maman. Nous avons des visions de la maternité diamétralement opposées. Je ne pensais pas qu’on puisse d’ailleurs avoir des idées aussi différentes de la maternité. Je ne suis pas du genre à essayer d’imposer ma vision – et de toute façon ce n’est que ma vision des choses -, mais quand j’ai une idée, elle est réfléchit, je sais pourquoi je pense cela, j’ai confiance en mon choix, je n’ai pas besoin de me justifier et de toute façon je n’aime pas les conflits alors je ne cherche pas à convaincre. Mais cette autre maman n’a apparemment pas la même vision que moi sur ce sujet non plus.

Régulièrement lorsque nous sommes amené à parler des nos enfants, elle me fait comprendre qu’elle ne comprend pas ma manière de faire. Ce qui me désempare n’est pas qu’elle remette ma vision de la maternité en question, mais qu’elle se permette de me juger alors que moi-même je ne la juge pas, même si je ne comprend pas sa manière de voir les choses. Et à grand renfort d’arguments qu’elle croit convaincants, elle se lance dans les explications pour tenter de me convaincre, me faire comprendre que j’ai tord pour elle. Ce qui est totalement vain, il va sans dire. Je ne suis que peu influençable.

J’ai  l’impression que les mères qui se comportent de cette manière tentent désespérément de se justifier à elle-même, qu’elles n’ont pas confiance en elles et cherchent à convaincre pour se redonner confiance en leur choix – qui ne leur convient peut être pas tout à fait d’ailleurs. Elles ne me convaincront pas, mes choix et mes décisions sont mûrement réfléchit, notamment en ce qui concerne certains sujets particulièrement conflictuels (allaitement, portage, couches lavables, …). Nous prenons chacune nos décisions en connaissance de cause et en accord avec le père de l’enfant. Une fois cette démarche effectuée, il n’y a plus à disputer puisque nous pensons toutes faire au mieux pour nos enfants. Cela ne veut pas dire que je suis fermée au dialogue, bien au contraire. Régulièrement on me pose des questions sur ma manière de faire, j’aime en discuter, revenir sur mes démarches, mes réflexions, même avec quelqu’un qui n’a pas les mêmes idées que moi. L’important étant le respect de la personne en face, il n’y a pas à juger, mais à confronter des visions différentes pour pouvoir s’inspirer des expériences de chacune.