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Horaires décalés et rythme de travail

Notre départ est prévu pour la fin de l’année. En attendant, il me faut continuer à travailler, à gagner ma vie. La vie parisienne est bien trop chère pour nous permettre de vivre d’un seul salaire. Et pourtant, cette vie me pèse de plus en plus. L’ambiance est bonne au travail dans l’équipe, mais la charge de travail dû au manque de personnel se fait de plus en plus sentir. Les heures supplémentaires, les journées complètes se multiplient. Sans compter la fatigue le soir en rentrant quand j’ai à peine la force de câliner ma fille quelques minutes avant de la coucher…

Ce n’est pas cette vie que j’avais imaginé pour mon bébé. Avec Papa Lou, on s’organise comme on peut. Et on s’en sort plutôt pas mal étant donné les circonstances. Mais le travail en horaire décalé, pour des jeunes parents, c’est l’enfer! Papa Lou a des horaires de bureau « classiques », et moi je travaille en équipe et tout le week-end. Une ou deux journées par mois au maximum en famille, ce n’est pas suffisant. Little Miss Sunshine nous l’a bien fait sentir au Japon. Je ne l’ai jamais vu aussi radieuse que durant ce temps que nous avons passé juste tous les trois.

Little Miss Sunshine sent bien que je ne suis pas à l’aise avec ma situation actuelle. Depuis notre retour du Japon, elle hurle tout ce qu’elle peut quand je la dépose chez la Nounou – avec qui ça se passe d’ailleurs très bien en-dehors de ce moment précis. J’ai beau lui parler, lui expliquer, rien n’y fait. Elle doit sentir mon flottement, mon envie profonde de rester avec elle et de profiter au maximum de ses jeunes années

Alors nous avons pris une décision. Une décision que je n’aurai pas pensé prendre compte tenu de notre départ. Mais le rythme devient beaucoup trop pénible pour attendre encore… Je viens de demander un congé parental à temps partiel pour ne faire que 80% et gagner une journée pour nous. J’ai demandé à ne plus travailler les dimanches pour passer du temps avec mon mari et ma fille.

Je ne sais pas comment va réagir mon employeur. Je ne sais pas comment ça va se passer. Seront-ils conciliant? J’en doute. J’espère qu’ils sauront me proposer une solution qui soit acceptable pour les deux parties….

Mais rien n’est gagné d’avance…

Laits

Avant d’accoucher, je n’avais pas réellement de préférence. Je savais que le lait maternel serait l’idéal pour mon bébé, mais je savais aussi que contrairement à ce que l’on pense, allaiter un bébé ne coule pas de source. Et je savais que je n’avais pas forcément de réel soutien autour de moi dans cette étape en-dehors de celui de mon mari. Mais durant un peu plus de quatre mois, Little Miss Sunshine a été exclusivement allaité.

Aujourd’hui, elle a un an et trois semaines et elle est toujours allaitée deux fois par jour. Même si depuis un mois environ, je sais que je n’ai plus beaucoup de lait et que c’est principalement des tétés câlins au moment de nos retrouvailles le soir et le matin.

A ce moment, j’ai commencé à introduire deux biberons de lait de vache entier en complément de ses tétées, matin et soir. L’introduction n’a pas été facile. Au départ, elle l’a refusé. Mais en ajoutant une petite cuillère de miel dans les biberons de lait durant quelques jours, elle a vite accepté le lait de vache.

Jusqu’à aujourd’hui, elle n’a jamais pris de lait artificiel. Mais à l’occasion de notre prochain voyage au Japon, il va bien falloir que je trouve une solution pour lui donner du lait dans l’avion et là-bas sur place – même si on y trouvera évidement du lait de vache. La seule solution à laquelle j’ai pensé est le lait artificiel en poudre. Je pourrai préparer un biberon ou deux dans l’avion avec une bouteille d’eau. Et sur place au Japon, quand nous n’aurons pas de lait de vache, nous pourrons également lui préparer facilement un biberon.

Lait de croissance Babybio

Le tout va être de lui faire accepter ce lait artificiel. J’ai acheté un lait de croissance bio pour tester avant le départ. Mais peut être que les mamans voyageuses ont d’autres solutions en réserve?

Lingerie d’allaitement

Une bonne lingerie d’allaitement, confortable et esthétique est indispensable pour un allaitement serein. Voilà déja plus d’un an que j’allaite Little Miss Sunshine, et des marques de lingerie d’allaitement, j’en ai essayé beaucoup et j’ai souvent été déçue.

En ce qui me concerne, je trouve l’esthétique importante. Ca n’est pas tout d’allaiter longtemps, mais on a le droit de se sentir femme également. Pour moi, c’est un premier critère de choix. Le prix également doit être raisonnable, je trouve que j’abime mes soutiens-gorges beaucoup plus vite depuis que j’allaite. Enfin, et je pense que c’est mon principal critère de choix, c’est le soutien du soutien-gorge. En effet, pour beaucoup de lingerie que j’ai testé au début de mon allaitement, le soutien faisait le tour du sein. Et je dois dire que lorsque en quelques heures, entre le moment de la tétée et la tétée suivante, le sein peut doubler de volume, ça peut devenir extrêmement douloureux. L’idéal à mon avis consiste en un soutien en demi-lune qui laisse toute la place au sein pour s’épanouir.

Cache coeur collection Lisa

J’ai trouvé la marque qui rassemblait tous ces critères. Et depuis près d’un an, je lui suis fidèle: : Cache coeur. Leur lingerie est très agréable à porter et en plus très pratique à utiliser – un système d’aimant permet une ouverture et une fermeture très rapide au moment de la tétée que même Little Miss Sunshine a très vite appréhendé.

Et vous, quels sont vos critères pour votre lingerie d’allaitement?

Malade avec Bébé

Voilà quelque chose qui ne m’était pas encore arrivé jusqu’ici. Au début de la semaine dernière, j’ai été terrassée  par 40° de fièvre. Bien évidement, ça ne pouvait que tomber sur mon jour de repos durant lequel je profite habituellement avec délectation de Litte Miss Sunshine.

Toute la nuit, j’ai été brûlante de fièvre, au point que Papa Lou n’a pas réussi à dormir et moi à sortir de mon pseudo-coma fiévreux. A 7h du matin, impossible de bouger. J’avais des courbatures partout, ma tête me faisait affreusement souffrir, même ouvrir les yeux était une torture. Nous avons de suite contacté SOS Médecin. Bilan: angine. Mais Papa Lou a dû partir travailler…

Le plus difficile a été de m’occuper de Little Miss Sunshine. Car il faut bien voir que si pour moi c’était une torture de bouger le moindre muscle, elle était en pleine forme. Heureusement, elle a bien dormi – jusqu’à 10h! un vrai miracle – et a été particulièrement sage toute la journée.

J’ai somnolé sur le canapé pendant toute la journée, Little Miss Sunshine au pied du canapé avec ses jouets. Je pense qu’elle a senti que j’étais malade. Je ne l’ai jamais vu aussi calme et attentionné. Régulièrement, toutes les vingt minutes environ, elle venait vérifier que j’allais bien en me faisant un câlin ou en me donnant un jouet. Elle a pris son biberon toute seule pour la première fois.

Heureusement, à midi, ma belle-soeur est passé à la maison pour donner à manger à Little Miss Sunshine, la changer, l’habiller et me chercher mes médicaments. Elle a été mon sauveur de la journée, il faut bien l’avouer!

Cette première expérience me pousse à me dire qu’il faut trouver une solution d’urgence en cas de maladie des parents avant que cela n’arrive. Pour ma part, je n’y avais pas du tout pensé jusqu’ici. C’est une erreur que je ne ferai plus!

Être Maman

Chacune a sa propre vision de la maternité. Chacune vit sa maternité différemment. Pas forcément en accord avec sa vision première. Confrontés à la réalité d’une naissance, les avis changent. Et finalement on ne fait pas toujours comme on le veut, mais surtout comme on peut au moment où on est confronté au problème.

Mais là n’est pas mon propos. J’avais envie de parler de l’acceptation par les autres mères qu’on n’ait pas la même vision qu’elles. Loin de moi l’idée de juger la manière dont chacune vit sa maternité, bien au contraire. Mais il y a bien une chose qui me dérange: celles qui pensent que la maternité est un moule dans lequel on doit rentrer.

Récemment, j’ai été plusieurs fois confronté à ce type de jugement. Je me suis sentie bien désemparée et je dois bien avouer que je le suis encore. Cela m’est arrivé avec une collègue maman. Nous avons des visions de la maternité diamétralement opposées. Je ne pensais pas qu’on puisse d’ailleurs avoir des idées aussi différentes de la maternité. Je ne suis pas du genre à essayer d’imposer ma vision – et de toute façon ce n’est que ma vision des choses -, mais quand j’ai une idée, elle est réfléchit, je sais pourquoi je pense cela, j’ai confiance en mon choix, je n’ai pas besoin de me justifier et de toute façon je n’aime pas les conflits alors je ne cherche pas à convaincre. Mais cette autre maman n’a apparemment pas la même vision que moi sur ce sujet non plus.

Régulièrement lorsque nous sommes amené à parler des nos enfants, elle me fait comprendre qu’elle ne comprend pas ma manière de faire. Ce qui me désempare n’est pas qu’elle remette ma vision de la maternité en question, mais qu’elle se permette de me juger alors que moi-même je ne la juge pas, même si je ne comprend pas sa manière de voir les choses. Et à grand renfort d’arguments qu’elle croit convaincants, elle se lance dans les explications pour tenter de me convaincre, me faire comprendre que j’ai tord pour elle. Ce qui est totalement vain, il va sans dire. Je ne suis que peu influençable.

J’ai  l’impression que les mères qui se comportent de cette manière tentent désespérément de se justifier à elle-même, qu’elles n’ont pas confiance en elles et cherchent à convaincre pour se redonner confiance en leur choix – qui ne leur convient peut être pas tout à fait d’ailleurs. Elles ne me convaincront pas, mes choix et mes décisions sont mûrement réfléchit, notamment en ce qui concerne certains sujets particulièrement conflictuels (allaitement, portage, couches lavables, …). Nous prenons chacune nos décisions en connaissance de cause et en accord avec le père de l’enfant. Une fois cette démarche effectuée, il n’y a plus à disputer puisque nous pensons toutes faire au mieux pour nos enfants. Cela ne veut pas dire que je suis fermée au dialogue, bien au contraire. Régulièrement on me pose des questions sur ma manière de faire, j’aime en discuter, revenir sur mes démarches, mes réflexions, même avec quelqu’un qui n’a pas les mêmes idées que moi. L’important étant le respect de la personne en face, il n’y a pas à juger, mais à confronter des visions différentes pour pouvoir s’inspirer des expériences de chacune.