L’après midi qui a suivi l’échographie, j’avais rendez-vous à l’hôpital pour mon quatrième rendez-vous prénatal. J’ai rencontré une nouvelle sage-femme, la troisième, tout aussi gentille et sympathique que les autres.
Suite à mon petit souci, elle a décidé de me prescrire une nouvelle échographie pour dans un mois, échographie que j’ai réalisé hier – oui, je sais, je ne suis pas vraiment à jour dans mes révélations! – , afin de vérifier pour nous rassurer que bébé grandit bien. Par la même occasion mon dossier médical passera devant les médecins pour savoir si oui ou non, ils me prescrivent de l’aspirine à prendre quotidiennement pour aider cette fameuse veine à s’épanouir un peu plus. Quelques jours plus tard, j’ai eu l’ordonnance à la maison.
Je dois avouer que lorsque j’ai reçu cette fameuse ordonnance par la Poste, même si je m’y attendais, j’ai eu un choc. Il y a eu un gros clash dans ma tête et les larmes se sont mises à couler toutes seules. J’avais l’impression que tout s’écroulait, que je n’étais même pas capable – ou plutôt mon corps – de donner tout ce qu’il faut à mon bébé. Mais après avoir pleuré pendant de longue minutes dans les bras de mon mari qui n’a eu d’autre choix que de me rassurer, ça allait mieux. Juste le temps de réaliser, d’accepter… C’est d’autant plus bête que ce n’est vraiment rien de bien grave, mais les hormones aidant…
Et puis il faut tout de même souligner que l’échographiste a tout fait pour nous rassurer et minimiser au maximum l’impact de ce petit dysfonctionnement, et qu’en arrivant à l’hôpital on ne m’a pas du tout tenu le même discours! Je ne sais pas encore lequel des deux aura eu tord ou raison, mais ce qui est sûr c’est que le côté procédurier de l’hôpital n’a pas du tout été pour me rassurer…