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Malade avec Bébé

Voilà quelque chose qui ne m’était pas encore arrivé jusqu’ici. Au début de la semaine dernière, j’ai été terrassée  par 40° de fièvre. Bien évidement, ça ne pouvait que tomber sur mon jour de repos durant lequel je profite habituellement avec délectation de Litte Miss Sunshine.

Toute la nuit, j’ai été brûlante de fièvre, au point que Papa Lou n’a pas réussi à dormir et moi à sortir de mon pseudo-coma fiévreux. A 7h du matin, impossible de bouger. J’avais des courbatures partout, ma tête me faisait affreusement souffrir, même ouvrir les yeux était une torture. Nous avons de suite contacté SOS Médecin. Bilan: angine. Mais Papa Lou a dû partir travailler…

Le plus difficile a été de m’occuper de Little Miss Sunshine. Car il faut bien voir que si pour moi c’était une torture de bouger le moindre muscle, elle était en pleine forme. Heureusement, elle a bien dormi – jusqu’à 10h! un vrai miracle – et a été particulièrement sage toute la journée.

J’ai somnolé sur le canapé pendant toute la journée, Little Miss Sunshine au pied du canapé avec ses jouets. Je pense qu’elle a senti que j’étais malade. Je ne l’ai jamais vu aussi calme et attentionné. Régulièrement, toutes les vingt minutes environ, elle venait vérifier que j’allais bien en me faisant un câlin ou en me donnant un jouet. Elle a pris son biberon toute seule pour la première fois.

Heureusement, à midi, ma belle-soeur est passé à la maison pour donner à manger à Little Miss Sunshine, la changer, l’habiller et me chercher mes médicaments. Elle a été mon sauveur de la journée, il faut bien l’avouer!

Cette première expérience me pousse à me dire qu’il faut trouver une solution d’urgence en cas de maladie des parents avant que cela n’arrive. Pour ma part, je n’y avais pas du tout pensé jusqu’ici. C’est une erreur que je ne ferai plus!

Être Maman

Chacune a sa propre vision de la maternité. Chacune vit sa maternité différemment. Pas forcément en accord avec sa vision première. Confrontés à la réalité d’une naissance, les avis changent. Et finalement on ne fait pas toujours comme on le veut, mais surtout comme on peut au moment où on est confronté au problème.

Mais là n’est pas mon propos. J’avais envie de parler de l’acceptation par les autres mères qu’on n’ait pas la même vision qu’elles. Loin de moi l’idée de juger la manière dont chacune vit sa maternité, bien au contraire. Mais il y a bien une chose qui me dérange: celles qui pensent que la maternité est un moule dans lequel on doit rentrer.

Récemment, j’ai été plusieurs fois confronté à ce type de jugement. Je me suis sentie bien désemparée et je dois bien avouer que je le suis encore. Cela m’est arrivé avec une collègue maman. Nous avons des visions de la maternité diamétralement opposées. Je ne pensais pas qu’on puisse d’ailleurs avoir des idées aussi différentes de la maternité. Je ne suis pas du genre à essayer d’imposer ma vision – et de toute façon ce n’est que ma vision des choses -, mais quand j’ai une idée, elle est réfléchit, je sais pourquoi je pense cela, j’ai confiance en mon choix, je n’ai pas besoin de me justifier et de toute façon je n’aime pas les conflits alors je ne cherche pas à convaincre. Mais cette autre maman n’a apparemment pas la même vision que moi sur ce sujet non plus.

Régulièrement lorsque nous sommes amené à parler des nos enfants, elle me fait comprendre qu’elle ne comprend pas ma manière de faire. Ce qui me désempare n’est pas qu’elle remette ma vision de la maternité en question, mais qu’elle se permette de me juger alors que moi-même je ne la juge pas, même si je ne comprend pas sa manière de voir les choses. Et à grand renfort d’arguments qu’elle croit convaincants, elle se lance dans les explications pour tenter de me convaincre, me faire comprendre que j’ai tord pour elle. Ce qui est totalement vain, il va sans dire. Je ne suis que peu influençable.

J’ai  l’impression que les mères qui se comportent de cette manière tentent désespérément de se justifier à elle-même, qu’elles n’ont pas confiance en elles et cherchent à convaincre pour se redonner confiance en leur choix – qui ne leur convient peut être pas tout à fait d’ailleurs. Elles ne me convaincront pas, mes choix et mes décisions sont mûrement réfléchit, notamment en ce qui concerne certains sujets particulièrement conflictuels (allaitement, portage, couches lavables, …). Nous prenons chacune nos décisions en connaissance de cause et en accord avec le père de l’enfant. Une fois cette démarche effectuée, il n’y a plus à disputer puisque nous pensons toutes faire au mieux pour nos enfants. Cela ne veut pas dire que je suis fermée au dialogue, bien au contraire. Régulièrement on me pose des questions sur ma manière de faire, j’aime en discuter, revenir sur mes démarches, mes réflexions, même avec quelqu’un qui n’a pas les mêmes idées que moi. L’important étant le respect de la personne en face, il n’y a pas à juger, mais à confronter des visions différentes pour pouvoir s’inspirer des expériences de chacune.