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En route vers la propreté

Depuis mi-janvier, nous avons décidé de proposer régulièrement le pot à notre Little Miss Sunshine. Un an et deux semaines me semble un bon âge pour débuter. Je pensais débuter un peu plus tôt, mais il faut avoir le temps de se consacrer à cette tâche et être régulier sinon ça ne sert à rien. C’est donc un peu plus tard que je l’avais initialement prévu que nous nous y sommes mis.

Première étape: l’achat d’un pot.

Nous avons opté pour un pot biodégradable de la marque Becothings, que nous pourrons enterrer dans le jardin des grands-parents avec quelques graines de fleurs une fois la propreté acquise. Je trouvais l’image plutôt mignonne.

Pot biodégradable Becopotty

Deuxième étape: l’installation de Little Miss Sunshine sur son pot.

La première fois, rien n’était gagné. Assise sur son pot, Little Miss Sunshine s’est mise à pleurer. Il faut la comprendre: qu’est-ce qu’on lui veut nous les fesses à l’air assis sur un morceau de plastique froid? Alors pour la deuxième fois, on a rusé. On a sorti les jouets et les chansons. Et tout s’est très bien passé. Nous avons décidé de la mettre sur le pot à chaque fois que l’on sent que c’est nécessaire et à chaque changement de couches.

Le deuxième jour, nous avons eu droit au premier pipi. Et la la première danse du pipi de la part de Papa Lou et moi-même. C’est qu’il faut qu’elle comprenne que c’est bien ça que nous attendons d’elle. Le troisième jour, nous avons eu droit à un pipi et à un caca. La totale. On était sur la bonne voie. Au bout de cinq jours, elle y fait régulièrement ses besoins dès qu’on l’installe dessus.

Troisième étape: faire comprendre à Little Miss Sunshine qu’elle doit nous le dire quand elle a besoin de faire pipi.

Au bout d’une semaine, le challenge est de lui faire nous indiquer qu’elle a besoin d’aller sur le pot. Pour cela, nous utilisons la communication gestuelle. On lui signe le mot « pipi » dès qu’on l’installe sur le pot, dès que l’on prononce ce mot, dès qu’il y a un pipi dans le pot et que nous lui montrons en applaudissant. Maintenant, il va falloir s’armer de patience.

Mais je suis très optimiste. Little Miss Sunshine apprend très vite!

Pourquoi j’ai choisi les couches lavables?

A l’occasion de la Semaine Internationale de la Couche Lavable, j’ai décidé partager mes motivations quant à mon utilisation de couches lavables pour Little Miss Sunshine.

Little Miss est notre premier bébé. Tout naturellement, nous voulons ce que nous pensons être le meilleur pour elle. Quand j’ai entendu parler de couches lavables pour la première fois, je pensais à quelque chose de vieillot, de compliqué. Mais je me suis tout de même dit que pour les petites fesses de bébé, ça sera dans tous les cas beaucoup plus naturel.

Ma première motivation était d’éviter les érythèmes fessiers à notre bébé. Et ça a très bien marché! Elle n’en a eu qu’un seul durant trois jours et très rapidement après l’arrêt des couches jetables. Depuis elle a retrouvé sa peau de bébé et en-dehors d’un peu de liniment oléo-calcaire en cas de petites rougeurs, je ne mets jamais rien sur ses fesses.

Ma seconde motivation était le prix. Après m’être renseigné, j’ai calculé qu’en moyenne, nous devrions dépenser environ 500 euros pour nous équiper. Quand on voit le prix des couches jetables et les quantités astronomiques que l’on utilise, le calcul est vite fait. Finalement, jusqu’à présent nous avons dépensé 200€, en dehors des deux mois de location (2×45€). Nous dépenserons certainement encore dans les 100€-150€ d’ici qu’elle soit propre, puisque nous avons choisi une partie de nos couches à taille, mais une  grande partie est évolutive et donc utilisable jusqu’à ce qu’elle soit propre.

Enfin, ma troisième motivation était l’impact écologique. Oui, je dois laver mes couches. Mais je ne fais pas de machines supplémentaires puisque j’aurai de toute façon fait tourner une machine par jour et qu’après un cycle de rinçage, j’ajoute le reste du linge sale aux couches. Surtout je ne jette pas aux ordures une dizaine de couches jetables pleine de produits chimiques par jour. Et ça, ça me rassure quand on pense qu’une couche jetable met entre 250 et 500 ans à se décomposer…

Il y a quelques semaines, le pédiatre m’a dit que Little Miss Sunshine avait la peau très fine et risquait d’avoir des problèmes de peau. Il m’a demandé ce qu’il en était des érythèmes fessiers. J’ai pu lui dire qu’elle n’en a eu qu’un. Il m’a confirmé que le choix des couches lavables pour sa peau sensible était certainement le meilleur choix que j’ai pu faire pour elle. Ce qui me conforte un peu plus dans mon choix…

Semaine Internationale de la Couche Lavable

Depuis hier, nous sommes entrés dans la Semaine Internationale de la Couche Lavable. Le but du jeu? Faire connaître les couches lavables au plus grand nombre.

C’est la semaine internationale de la couche lavable!

Depuis trois mois, je suis moi-même une fervente utilisatrice de couches lavables. J’ai d’ailleurs partagé mon expérience ici. A l’occasion de cette semaine de la Couche Lavable, je consacrerai un autre article sur mes motivations à utiliser des couches lavables.

Si certaines d’entre vous, qui passent par ici, utilisent aussi des couches lavables, ou si  certaines se posent des questions sur ce système, n’hésitez pas à partager vos expériences ou questions en commentaire!

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Pour plus de renseignements:

  • Le site Famili.fr
  • Le recensement des ateliers proches de chez vous: ici
  • Ma boutique de couches lavables favorite et ses ateliers: ici.

Couches Lavables: Bilan des trois mois

La première fois que j’ai entendu parler de couches lavables, c’était il y a maintenant presque un an, au tout début de ma grossesse alors que je partais en quête d’idées et de conseils pour bien vivre ma grossesse et l’arrivée de bébé. Quelques mois plus tard, au gré de mes balades sur le net, j’ai découvert une boutique de couches lavables sur Paris qui proposait justement un atelier de démonstration d’utilisation de couches lavables. Sans aucun apriori, je me suis promis de m’inscrire à cet atelier au moment de mon congé maternité.

Ledit congé arriva bien plus vite que je ne m’imaginais. Et ce n’est que fin novembre, un mois avant mon accouchement, que j’ai trouvé le temps de participer à ce fameux atelier, dont je vous avais d’ailleurs parlé ici. Suite à cet atelier, totalement convaincu, Petit Mari et moi nous sommes dit que nous allions commencer par un mois ou deux de location de ces fameuses couches afin de voir exactement de quoi il en retournait.

C’est trois semaines après la naissance de Little Miss Sunshine, le temps de prendre nos marques et de nous sentir un peu plus à l’aise tous les trois, que nous avons poussé la porte de la boutique Api Napi. Notre Little Miss étant une toute petite crevette à la naissance, nous avons donc profité de la location d’une série de 18 couches en taille XS.

Nous sommes donc repartis avec nos couches en location pour un mois. Finalement au bout de ce premier mois, nous avons renouvelé la location pour un mois supplémentaire, parce que notre petite crevette ne remplissait de loin pas encore toutes ses couches XS.

Voici donc un petit bilan de ces deux premiers mois de location:

Dès le premier soir, en rentrant de la boutique, nous avons enveloppé les fesses de notre Little Miss Sunshine dans ses nouvelles couches. A cette période, elle commençait justement à avoir les fesses irritées par les couches jetables. Le résultat a été miraculeux. Dès le lendemain, il n’y avait plus aucune trace de rougeurs…

Nous avons tous les deux très vite pris la main. Même la nuit, alors que j’avais gardé un paquet de couches jetables sous la main au cas où, nous lui mettions des couches lavables. Dans les premiers temps, comme il fallait encore la changer au cours de la nuit, je préparais une couche toute prête sur le lange-bébé et la changeait le moment venu sans aucun problème. Je n’ai jamais trouvé les lavables plus compliqué à mettre que les jetables, même en pleine nuit à 4h du matin et fatiguée. L’adaptation aux couches lavables a été très rapide pour nous trois.

Parmi les couches, il y avait deux systèmes de couches différents ( des couches + culottes et des TE1 comprendre Tout en Un) et cinq modèles différents en tout.

Ma préférence est dès le départ allée au système couche + culotte. En effet, ma Little Miss Sunshine ayant de toutes petites cuisses de crevette, les systèmes TE1 étaient beaucoup plus difficilement adaptable à son gabarit. J’avais régulièrement des fuites.

Mes couches préférées parmi ce lot ont été les couches en coton bio de Doujan et sa surculotte. Pour moi, elles ont été le plus efficace. Avec ce système je n’ai jamais eu de fuites. Et la nuit, j’ai très vite ajouté un booster et je n’ai plus eu besoin de la changer. Je trouve en plus ces couches esthétiquement très jolies. Ce sont ces couches qui ont eu ma préférence pour la nuit.

En deuxième, – mais pour Petit Mari, elles arrivaient premier – j’ai été totalement conquise par le système de contour de Sweet Nature. Ces couches sont parfaitement adaptées aux nouveaux-nés avec leur petite encoche au niveau du nombril. Elles sont très rapide d’utilisation: un snappi suffit pour les fermer avant de mettre la culotte imperméable par-dessus. Autre avantage, elles sont très fines et on a donc pas d’effet « grosses fesses » sur bébé. Ce sont ces couches qui ont eu ma préférence pour la journée.

Voici le troisième type de couches qui faisait partie de mon lot. Je les ai souvent utilisé, de jour ou de nuit lorsque les autres étaient au linge. Je n’ai eu que peu de fuites avec ce modèle. Mais je n’ai pas eu de réel coup de coeur pour ces FlexiTots de TotsBots. Il se présente comme une TE1, sauf que l’enveloppe n’est pas imperméable et qu’il faut donc recouvrir la couche d’une culotte imperméable. Je l’ai également trouvé moins esthétique.

Voici les deux modèles de couches TE1 qui étaient disponible dans mon lot.

En premier lieu, les EasyFit de TotsBots. Elles sont très mignonnes. Mais pour ma part, les petites cuisses de Little Miss Sunshine ne me permettait pas de les ajuster correctement. Résultat: des fuites régulières. Je ne les ai donc pas énormément utilisées.

Ensuite, il y avait les TE1 d’Imse Wimse. Plus large que les EasyFit, j’ai mieux réussi à les ajuster aux petites cuisses de grenouille de ma Little Miss. J’ai bien aimé les petits dessins dessus, ils sont très sympa. Je les ai utilisé plus fréquement que les EasyFit, mais il n’en reste pas moins que j’ai été plus convaincu par le système couche + culotte.

Pour conclure:

Les couches lavables sont devenus une évidence pour nous suite à ces deux mois de location. J’ai été totalement conquise par le système couche + culotte. Les TE1 et autres ne seront pas pour moi, où en tout cas pas dans un premier temps. Nous sommes donc tout naturellement allés acheter nos propres couches la semaine dernière, et il va sans dire que dans nos choix on ne retrouve que des couches + culottes. Mais ça, c’est une autre histoire…

Atelier de démonstration de couches lavables

Vendredi matin, je me suis rendue chez Api Napi, une petite boutique parisienne qui vend essentiellement des couches lavables, afin de suivre un atelier de démonstration sur le sujet. Ca fait un bon bout de temps que je m’y intéresse. C’est tout au début de ma grossesse, lorsque je faisais quelques recherches sur internet et sur les blogs de mamans pour trouver des conseils et des idées que j’étais par hasard tombée sur le sujet. J’ai tout de suite trouvé le concept de couches lavables très intéressant, mais je ne comprenais pas exactement le fonctionnement et je n’étais pas sûre d’avoir le temps en parallèle du travail et de la fatigue pour ce genre de chose, bien que je sois convaincu pour le bien-être de bébé. Je me suis donc promis de m’y intéresser de plus près le moment venu.

Un peu par hasard, lorsque je suis allée rendre visite à ma meilleure amie enceinte elle aussi au courant de l’été, elle était justement en train d’accrocher une machine de couches lavables qu’elle venait d’acheter. Elle m’a montré et expliqué le principe. Et cette fois, je n’ai plus eu aucun doute. Ma puce aura des couches lavables. En rentrant, j’ai emmené mon homme chez Api Napi pour lui montrer le concept et tenter de le convaincre lui aussi, ce qui n’a pas été très compliqué.

C’est la première fois que je rentrais dans la boutique. C’est suite à un article de Nanette que j’ai choisi cette boutique en particulier. Je m’y suis tout de suite sentie à l’aise, même si je n’y connaissais vraiment pas grand chose. Les deux vendeuses ont été adorables. L’une d’entre elle, nous a bien expliqué le principe, les différents types de couches, l’organisation que ça demande, le budget, les différentes alternatives. Petit Mari a également été séduit. Elles m’ont conseillé d’y réfléchir et de repasser lorsque je serais en congé maternité afin de profité d’un atelier de démonstration.

Ce que j’ai donc fait vendredi matin. Nous n’étions que deux futures mamans ce qui a été très agréable. On nous a montré tous les types de couches existant, les différentes matières, leur utilisation, l’organisation à la maison… Nous avons pu poser nos questions. Et j’en suis ressortie totalement conquise…

Avec Petit Mari, nous avons décidé de commencer par la location d’un lot de couches lavables pour le premier mois afin de définir exactement les besoins de notre puce ainsi que les nôtres. Mais ensuite, il ne fait aucun doute que nous achèterons un lot…